Enseignement : À cœur & âme – Le souffle
Le souffle de la vie
La respiration est ce qui nous permet de nous sentir vivant. Elle est cette brise de vent que nous ressentons au premier souffle du matin. Quant à la nuit venante, nous nous disons respirer, et pourtant, aucun signe de ma conscience me permet de le ressentir lors de cette absence. Je m’abandonne au quotidien dans ce souffle, toutefois, je ne contrôle rien.
Automatisme naturel de mon corps, communicant et conciliant avec mon cerveau, ma respiration me permet de jouir de ce présent et de me sentir vivre à tout moment.
Lorsque je me concentre sur elle, parfois, je tente de m’imaginer, de visualiser son chemin dans le corps qui la fait sienne. De temps à autre, je tente de me transcender pour véhiculer sa douce et chaude énergie, dans une parcelle de mon corps bien particulière. Au travers du chemin que j’emprunte, des perceptions que j’adopte, je débute parce que nous nommons les chakras.
L’arbre de vie : un symbole de l’équilibre à la portée de tous
À l’instar de notre arbre de vie, symbole du juste équilibre, je commence par ses racines.
À la base de son tronc, j’entrevois la porte du sacré afin de laisser monter le souffle du soleil.
De son chaud rayon, s’illumine le cœur et l’amour qu’il porte en lui, à hauteur du tronc et de ses branches qui se dessinent. Cela me racle la gorge, me coupe le souffle, travaille mes efforts lorsque je dois retrouver mon souffle pour exprimer la voie qu’il abonde. De ses intentions naissent de multiples possibilités, grandissantes vers le ciel, attirées par les rayons du soleil. Ses branches poussent et repoussent, se cassent puis laissent tomber ce qui doit être abandonné, en promettant de continuer leur avancée. À ce niveau d’expression tend l’ouverture d’un nouveau regard. Piquant dans ses périodes les plus intenses, s’étirant lors de ses demandes portant l’Essence, l’ouverture d’un troisième œil porte son sens, elle devient omniprésente. Les possibilités ne sont plus de simples probabilités, elles éclosent en tout lieu, tout sens, bordant l’ensemble de mes opportunités d’une attention maternelle. Elles m’encouragent sur le chemin de l’éternel regardant au-delà de toutes choses existentielles sous forme de paraître. Arrivant au bout de ma respiration, il me faut encore retenir mon souffle avec la plus grande des concentrations pour bénéficier de toute son illumination. Les feuilles tendent à se montrer. Parfois tardent, car je me laisse distraire par mon manque d’air, qui n’est rien d’autre que l’idée de satisfaire un manque de foi en sa lumière, en ma lumière.
Enfin visible, de leur couleur la plus verte, la plus brune, la plus orange, la plus jaune, elles répondent au soleil par leur allégresse. Elles répandent la voie de la sagesse sur cette expiration, manifestant l’abandon à la pose de sa couronne.
Cette humble inspiration m’enseigne l’accueille d’un Être d’exception. Bien évidemment, tout fut remis en question, puisque qui consacrerait son temps à une simple respiration ? L’inspiration m’invite à recevoir. Tandis que l’expiration m’invite à redonner ou délaisser.
De l’invisible vers le visible : un nouveau chemin de vie
Et si ce souffle commençait dans le sens inverse de la croissance de mon arbre ? “Ce qui est en haut et en bas”. Alors, je dis, et je dirai sagement, que “tous les chemins mènent à Rome”.
S’il me faut commencer par l’invisible pour stabiliser, me connecter au souffle de la vie, de ma vie, dans ce cas…, soyons le souffle. Il y a un fait dans cette abstraction du souffle du haut vers le bas, c’est que je me défais de cette barrière limitante de l’Homme qu’il faut “voir pour croire”. En inspirant le souffle divin, céleste, par le haut, par mon chakra coronal, je m’autorise l’ouverture de tous les possibles. Je m’autorise l’accès à mon potentiel divin et illimité. Prenant conscience, portant en moi cette nouvelle perception, je porte le nouveau souffle de mon incarnation. Je l’honore, je la vibre, je l’anime, je la vis dans et avec toutes ses formes et non-formes. Puisque ce que je nomme “divin”, “céleste”, n’est rien d’autre que l’expression, la manifestation et la non-manifestation de mon for intérieur, de l’amour inconditionnel et de la lumière divine que je me porte.
La divinité est en chacun de nos Êtres.
Pour atteindre cette divinité, laissons-nous souffler. Laissons-nous renaître, s’abandonner.
Ceci est mon secret, “ SOUFFLEZ !”
By Caroline Boury
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