Enseignement : À cœur & âme – Les vérités
Refus de grandir : L’Homme face à son passif
“L’Homme refuse ses vérités, préférant l’œuvre de sa passivité. Sa passivité grandissante lui donne toute arme en vue de nourrir sa naïveté, ainsi, il se refuse à grandir. Il refuse l’évolution même de sa propre Nature, se plaignant ensuite d’une liberté corrompue, car quoi de mieux que donner la faute à celui qui n’en est pas la cause”.
Ne pas voir dans le mot “grandir” la notion du passage de l’enfant à l’âge adulte. Grandir est bien d’autres choses, notamment celle d’accepter de tirer une leçon à ses actes, d’accepter un désaccord, une divergence d’idées et un différend entre deux personnes.
La quête du discernement : comment éviter les pièges de la crédulité
Quant à la naïveté, elle est aussi un symbole de notre enfant intérieur, composée d’innocence et d’insouciance, elle nous fait un joli cadeau de se proposer à nos côtés. Toutefois, elle rassemble également l’idée de croire tout ce que l’on dit ou fait, sans questionnement, sans recherche d’informations complémentaires ou sans vécu de l’expérience dite. En soi, l’attitude peut être bonne, dans la mesure où nous sommes capables de comprendre, qu’à cet instant, il ne s’agit pas de la perception de l’histoire qui nous concerne directement. C’est en quoi, il faut se préserver et faire preuve de discernement.
L’Homme peut recouvrir à ses vérités lorsqu’il acceptera pleinement que toute chose, que toute personne, que tout événement, que toute expression, … peut avoir sa place dans quelconque endroit où il se trouve, où il/ elle se déroule. Se laissant grandir, s’autorisant à percevoir la hauteur de son Être, il rencontrera de nouveau la liberté. Ce qu’il estimait corrompu, était finalement disparate derrière un voile d’illusions qu’il s’imposait et dont il exposait ses bienfaits et sa pérennité. Il admettra que, ce qu’il nomma “faute”, était le fruit de ses peurs, fruit de son confort au cœur de sa passivité et son inconfort à l’accès aux connaissances et aux savoirs de sa vérité. Il admettra que tous ces vieux schémas de pensée étaient la cause de son mal-être intérieur. Réconcilié avec son statut d’Homme vrai et de Nature, il retiendra que tout cet ensemble fait de lui ce qu’il a toujours cherché : un Être aimé.
De ce fait, l’Homme devient et est sa véritable grand œuvre.
By Caroline Boury
0 commentaires