Enseignement : À cœur & âme – (S)’abandonner
S’affirmer dans les épreuves : répondre à la vie et trouver sa place
S’engager dans une épreuve est souvent source de comparaison quand elle n’est pas source de compétition et encore moins de compassion.
S’engager dans une épreuve anime beaucoup d’individus. Elle est le moyen de prouver. Mais quoi exactement ? Et à qui ?
Souvent, l’entourage est la source de ce conflit, alors que dans cette épreuve, je voulais simplement le plaisir, parfois répondre un désir. Cependant, la plupart du temps, je voulais répondre à la vie que, moi aussi, je peux réussir. Et là encore, je veux prouver à la vie que j’ai ma place dans ce qui l’habille.
Alors, que faire de cette épreuve ? Quel regard lui porter ? Puis-je changer ? Comment ?
En m’abandonnant.
L’abandon comme choix personnel : se libérer des jugements
Qu’entends-je par abandonner ?
Lâcher-prise, détachement. On m’en a déjà parlé. J’en ai déjà parlé. Pour ma part, tout se ressemble et s’assemble. Que peut m’apprendre en plus l’abandon ?
Lorsque j’échange sur la notion d’abandonner une épreuve en cours, un projet, les on-dit se propagent vite et on m’étiquette de lâche. On me dit que je ne vais jamais au bout des choses, que je n’ai pas de paroles, que ce n’est pas normal et encore plus si les finances prennent part et sont acteurs du projet.
Toutefois, ce que disent ces Êtres ne me regardent pas.
Ce sont leurs interprétations, leurs perceptions, pas les miennes.
J’ai conscience que nous sommes miroir de chacun, néanmoins, j’ai le choix de “m’abandonner” dans MON histoire. Pas celle des autres. Si je n’accepte pas de laisser quelque-chose pour moi-même, par moi-même, comment me construire ?
Mes épreuves sont mes enseignements.
Découvrir le sens de l’abandon : comment le détachement peut être une clé pour avancer dans la vie
Oui, le détachement est l’outil de mon abandon. Il m’accompagne, me guide à ne pas tenir compte des perceptions, des philosophies de vie qui ne m’habitent plus. Il m’accompagne et me guide lorsque je fais le choix de quitter, d’abandonner ce que je fais, puisque je me suis rendue compte que cela n’était pas moi, ne me correspondait pas.
Et non ! Aujourd’hui, je ne continuerais pas POUR TOI ! Je t’aime, seulement, je mets la priorité sur ma création, car pour te donner, il faut que je récolte. Pour récolter, il faut que je construise. Donc, si je m’arrête à tes jugements, tes perceptions et que je ne les abandonne pas, je n’avance pas et ne peux t’offrir plus. Le comprends-tu ? Non !
Je t’invite à ton abandon.
Découvre ce qu’il signifie pour toi, ce qu’il est pour toi.
L’abandon comme outil de libération et de connexion à la Source
Quant au lâcher-prise, il est tout aussi vecteur de cet abandon. Il m’invite à penser librement, en abondance. Il m’invite à demander à la Source librement, en abondance.
Quand j’abandonne une épreuve et que je souhaite un indice, un signe au sujet de sa continuité, son renouvellement, sa fin, je demande.
Avant, je ne percevais rien, puisque je ne savais pas l’utiliser. Je ne la comprenais pas spécialement, je n’y croyais qu’à moitié. Maintenant, c’est tout l’inverse. Et ce, même quand mon mental me met à l’épreuve. Je perds mes moyens humains, fatigue, manque d’eau, manque d’énergie… J’appelle. Magie ? Hasard ? Non ! Ma vérité : l’abandon. J’ai quitté ma condition conditionnée pour vivre, pour acquérir l’authenticité, ma pureté, ma foi auparavant sous-estimée.
J’ai fait le choix de l’abandon, de l’acquérir comme il est, un don.
Les 3 significations cachées derrière le mot « abandon »
Lorsque nous décomposons le terme abandon, nous retrouvons les significations suivantes:
“Ab” :
En mythologie égyptienne, celui-ci se définit comme le cœur, l’élément central, la partie de l’âme humaine ou encore comme siège de la vie et du comportement moral. Il fait partie des 9 éléments constitutifs de la personne humaine : le Kat, le Sahu, le Ab, le Ka, le Ba, le Khaibit, le Khu, le Sekhem et le Ren.
“An” :
Est l’unité de mesure du temps. Il permet d’évaluer le temps que dure une chose, une année.
“Don” :
C’est l’action d’offrir quelque chose, de donner gratuitement et volontairement. Cependant, c’est aussi l’action de (s’) abandonner, de (se) remettre aux soins de quelqu’un en se fiant à lui. C’est également renoncer à quelque chose en faveur de quelqu’un ou de quelque chose.
Alors quand je me réfère à la constitution de l’abandon, je me rends compte que celui-ci est mon quotidien.
Il change à chaque instant.
Dans ce que certains mentionnent temps, je mentionne l’intemporalité.
Accepter l’abandon pour retrouver notre unicité
Mon année passe vite. Mon année s’est déjà écoulée et n’existe déjà plus. Il fait partie du cœur, de l’élément central de mon âme. Il est et nourrit mon UN et mon Unicité. À chaque instant, j’apprends à laisser de plus en plus, à accepter que les choses se passent sans contrôle, hors contrôle. Au bout de mes capacités, des limites de ma condition humaine…
J’accepte la raison de mon cœur : l’abandon. J’accepte une main tendue. J’accepte de la tendre de nouveau, sans retour, sans attente. J’accepte l’équilibre de l’abandon.
“L’abandon est ce don que nous avons abandonné depuis l’enfance.
L’abandon, lui, ne nous a jamais abandonnés ».
À chaque instant, il nous présente son don.
Accepterons-nous d’être ce présent ?
Pour cela, il nous faut écouter notre moment, soyons conscient !
By Caroline Boury
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